
Le décor est bien planté. Dieppe en arrière-plan, son port, ses quartiers bourges superbement dépeint dont Pouy. En bon écrivain de la gauche radicale, l’auteur qui est d’ailleurs directeur de la collection, s’amuse à en faire un carton à coup de fusil-mitrailleur. Aujourd’hui au moment où l’extrême droite ripolinée est aux portes du pouvoir, ce polar nous arrache un sourire de nostalgie. Ce premier opus de la série « Le poulpe » donne le tempo à coup de marteau, mais aussi à coups de pinceau. Car Pouy est un grand peintre naturaliste.


