Le Congo au cœur : l’échec de la troisième voie
Si le Congo-Kinshasa glisse dans le camp des pays non-alignés en pleine composition et plus tard, suppose-t-on, vers celui du bloc communiste, c’est toute l’Afrique qu’il risque d’entraîner à sa suite.
Si le Congo-Kinshasa glisse dans le camp des pays non-alignés en pleine composition et plus tard, suppose-t-on, vers celui du bloc communiste, c’est toute l’Afrique qu’il risque d’entraîner à sa suite.
Multiprimé, impeccablement réédité par son éditeur historique, sous l’étiquette » Moby Dick », ce roman inaugural de la fameuse collection, le « Poulpe » s’inscrit avec ses codes dans une tradition bien française : le polar érudit.
Les Ides de mars inaugureront une longue et funeste tradition que consacrera Auguste, son héritier par la généralisation du Principat. Certes la tyrannie a toujours existé mais avec César elle prend un tour nouveau et inattendu : elle devient «légitime » . Ainsi César servira de modèle aux candidats autocrates de l’Histoire dont certains iront même jusqu’à s’approprier de son nom : kaiser en allemand et tsar en russe Cette tradition dictatoriale qui prendra le masque de l’empire demeure plus que jamais le fil rouge de notre monde contemporain. Aujourd’hui la tentation de l’empire par le biais de la dictature est à l’œuvre un peu partout. Ce qui se passe en autres en Russie, en Turquie, en Chine, en Israël et maintenant aux Etats-Unis montrent bien que les évènements des Ides de mars ne sont pas derrière nous : elles sont devant.
« La raison du plus fort est toujours la meilleure » , disait Lafontaine. Pour les détenteurs du pouvoir, la liberté, l’indépendance, l’égalité, paraissent bien futiles. « Qui sont ces originaux qui osent affirmer leurs droits pour une société plus juste et plus libre ? N’ont-ils, pas compris, les pauvres, « qu’ils n’ont pas les cartes en main ». (Car, sous-entendu, c’est nous qui l’avons !) Trump en a fait l’éclatante démonstration vendredi dernier dans le bureau ovale de la Maison Blanche face au président Zelinski.
Cela a commencé comme une banale douleur aux lombaires et la sensation qu’une longue et fine aiguille chauffée à blanc s’enfonçait das mon flanc droit. Une sciatique s’était invitée dans mon lit.
S’il est vrai comme nous rappelle Karl Marx dans Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte (1852) que « la première fois l’Histoire se répète comme tragédie, la seconde fois comme farce » . Que penser de la séquence que nous vivons ? Faut-il pleurer ou en rire ? Les deux mon capitaine . Le candidats césariens se bousculent au portillon. Réussiront-ils au vu et au du monde entier ? Telle est la question.
Cette fois, il n’y aura pas de rémission par l’innovation technologique, politique ou matérielle, il n’y aura pas non plus de rémission spirituelle. Si rémission il y aura, elle devra s’accomplir en même temps sur ces deux plans en transformant radicalement notre manière de vivre et de penser. Comment ? En revenant aux origines. C’est précisément ce que nous invite à faire Paul Chamberland. Et cela avec une constance et une intensité inédite dans les lettres modernes.
Comment atterrir ? En inversant la perspective du progrès illimité. Pardi ! Le productivisme que les idéologies socialistes et libérales nous imposent depuis deux siècles n’est pas une fatalité.
Ces vieux qui nous gouvernent
La république ou l’empire ? Tel est le choix qui incombe aux citoyens de chaque nation aujourd’hui. Les Américains y sont confrontés bientôt. Le choix qu’il feront mardi détermineront la valeur des institutions démocratiques qui, depuis deux siècles se sont efforcées de contenir la volonté de puissance, la pulsion de mort dirait Freud, qui fait partie de la condition humaine.