Ces vieux qui nous gouvernent
Ces vieux qui nous gouvernent
Ces vieux qui nous gouvernent
La république ou l’empire ? Tel est le choix qui incombe aux citoyens de chaque nation aujourd’hui. Les Américains y sont confrontés bientôt. Le choix qu’il feront mardi détermineront la valeur des institutions démocratiques qui, depuis deux siècles se sont efforcées de contenir la volonté de puissance, la pulsion de mort dirait Freud, qui fait partie de la condition humaine.
La controverse de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques a surtout mis en exergue la dimension morale de certains tableaux qui auraient heurté autant les chrétiens que les citoyens attachés à une vision plus apaisée de leurs institutions républicaines. Les critiques auront aussi déploré la relégation des sportifs au rang de faire valoir d’une scénographie dédiée tout entière à la magnificence de l’art et de l’Histoire de France.
La tradition démocratique affirme depuis toujours que c’est au centre que l’on gouverne…
« Coup de poker, coup de dés, coup de massue », on a tout dit ou presque sur la décision président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale française sauf le mot « disruption ». Pourtant, ce terme a été la marque de fabrique d’Emmanuel Macron…
Cette querelle s’est à nouveau fixée sur deux points particuliers le long d’une ligne qui sépare depuis longtemps l’Orient de l’Occident : au nord vous aurez reconnu l’Ukraine et au sud, la Palestine.
L’État islamique afghan ayant perpétré l’attentat qui a fait plus de 130 morts à Moscou ne s’en est pas pris aux institutions gouvernementales ou aux intérêts économiques de l’État russe (édifices gouvernementaux, aéroports, terminaux gaziers). Non, elle a frappé les spectateurs innocents d’une salle de concert où se produisait un vieux groupe rock russe.
Soucieux de contribuer à mon édification, un vieil ami (qui se reconnaîtra peut-être) s’est empressé de me faire parvenir le lien YouTube d’une conférence sur l’Ukraine. « La thèse de John Mearsheimer, bien qu’elle date de 2016 est à cent pour cent aussi la mienne » a ajouté cet ami pour m’enjoindre à l’écouter. ( Vous la retrouverez sur la dite plate-forme) Que dit donc cet auguste professeur qui a l’avait tant impressionné ?
Les dictateurs sont souvent des clowns tristes qui pour se dérider prennent le monde pour leur carré de sable personnel dans lequel ils peuvent faire et défaire leur château à leur guise, comme des enfants capricieux, colériques et frustrés qu’ils ont été.
Avec la guerre en Ukraine, le maître du Kremlin réalise le rêve secret de tout grand capitaliste : imposer sans partage une société où consommer serait la seule et unique tâche du citoyen. L’opinion internationale semble découvrir ébaubie ce qui est su depuis Karl Marx : le libéralisme économique s’accommode fort bien des dictatures.