Nick Palazzo Forever
Nick Palazzo était un jeune peintre canadien autodidacte emporté par le Sida à 30 ans.
Nick Palazzo était un jeune peintre canadien autodidacte emporté par le Sida à 30 ans.
L’État islamique afghan ayant perpétré l’attentat qui a fait plus de 130 morts à Moscou ne s’en est pas pris aux institutions gouvernementales ou aux intérêts économiques de l’État russe (édifices gouvernementaux, aéroports, terminaux gaziers). Non, elle a frappé les spectateurs innocents d’une salle de concert où se produisait un vieux groupe rock russe.
Bernard Fournier nous propose un voyage dans le temps ; un retour essentiel et lapidaire au double sens du terme. Ce retour est une pierre. Elle se dresse, abrupte, dans le champ de la mémoire inviolée
Soucieux de contribuer à mon édification, un vieil ami (qui se reconnaîtra peut-être) s’est empressé de me faire parvenir le lien YouTube d’une conférence sur l’Ukraine. « La thèse de John Mearsheimer, bien qu’elle date de 2016 est à cent pour cent aussi la mienne » a ajouté cet ami pour m’enjoindre à l’écouter. ( Vous la retrouverez sur la dite plate-forme) Que dit donc cet auguste professeur qui a l’avait tant impressionné ?
Par tradition catholique, le Christ a toujours été présent en Italie méridionale. Au siècle dernier, il l’a été aussi par sa médiation littéraire (Le Christ s’est arrêté à Eboli de Carlo Levi) puis cinématographique (Pier Paolo Pasolini et Mel Gibson). Voici qu’en 2019 à Matera, en Italie, le cinéaste activiste suisse Milo Rau en a ajoute un cran en le faisant porte-parole des exploités agricoles.
Les dictateurs sont souvent des clowns tristes qui pour se dérider prennent le monde pour leur carré de sable personnel dans lequel ils peuvent faire et défaire leur château à leur guise, comme des enfants capricieux, colériques et frustrés qu’ils ont été.
Avec la guerre en Ukraine, le maître du Kremlin réalise le rêve secret de tout grand capitaliste : imposer sans partage une société où consommer serait la seule et unique tâche du citoyen. L’opinion internationale semble découvrir ébaubie ce qui est su depuis Karl Marx : le libéralisme économique s’accommode fort bien des dictatures.
La poésie que nous propose Danielle Corre dans son dernier recueil est peuplée d’ombres. Elles sont autant de signes nous indiquant le sens de la marche. Mais de quelles ombres s’agit-il ? Celles en surface qui « s’allongent/derrière nous/cherchant/sur notre passage/à accrocher/nos pas ? ».
Je viens d’apprendre la mort d’Alexandre Navalny à 47 ans dans sa prison de Sibérie. Sa disparition me touche et m’attriste comme si je perdais un être proche. Et il l’était en vérité. À force de braver le sort comme il l’a fait jusqu’ici, j’avais fini par le croire immortel ou du moins suffisamment fort pour résister aux sévices de l’incarcération du régime poutinien. On le savait malade et mal soigné ; il n’empêche, je voulais croire qu’il s’en sortirait.
L’an dernier à la veille de Noël disparaissait Christiane Apprieux. Elle avait soixante ans. Son parcours artistique peu connu mérite pourtant le détour. C’est un chemin sinueux jalonné très tôt de longs dépaysements, d’abandons mais aussi de rencontres lumineuses et de combats intérieurs, comme autant d’étapes vers la conquête de la forme et de la couleur.