Alexeï Navalny : l’homme qui a dit non.
Je viens d’apprendre la mort d’Alexandre Navalny à 47 ans dans sa prison de Sibérie. Sa disparition me touche et m’attriste comme si je perdais un être proche. Et il l’était en vérité. À force de braver le sort comme il l’a fait jusqu’ici, j’avais fini par le croire immortel ou du moins suffisamment fort pour résister aux sévices de l’incarcération du régime poutinien. On le savait malade et mal soigné ; il n’empêche, je voulais croire qu’il s’en sortirait.